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lundi 31 décembre 2012

En 2012 une ado ça écoute quoi ?


Dernier jour de l’année, cela fait déjà quelques semaines que l’on nous submerge de rétrospectives en tout genre : tops albums, tops singles, tops concerts... de l’année qui s’achève. Histoire de changer un peu et de mieux connaitre le monde mystérieux de l’adolescence, j’ai enquêté auprès d’un échantillon représentatif de deux adolescentes vivant avec moi afin de connaitre les 5 morceaux qu’elles avaient le plus écoutés l’année écoulée. Il ne s’agit pas là de morceaux forcément datés 2012 mais de morceaux écoutés en boucle ces douze derniers mois !

# TOP 5 d’une ado qui veut rester anonyme - 12 ans #

Metric - Hand$hake$


Extrait d’un album datant de 2005, Live It Out, Metric reste une valeur sûre auprès des ados. Sans doute l’effet magique Emily Haines.

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The Hives - Come on !


Extrait de l’album Lex Hives sorti cette année et cinquième réalisation du groupe suédois garage rock.

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Jack White - Freedom At 21



Extrait de Blunderbuss , premier album solo de Jack White, sorti le 21 avril 2012 sur son propre label Third Man Records. 

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The Raconteurs - Level
Toujours le même aux commandes : le ténébreux Jack White, pour un morceau datant de son époque The Raconteurs et extrait de leur premier album Broken Boy Soldiers paru en 2006. 

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Skip the Use - Antislavery


Skip The Use est un groupe français qui existe depuis plus de quatre ans. "Antislavery" est extrait de leur troisième album sorti cette année. Ce groupe offre un rock énergique et funky qui plait beaucoup aux jeunes générations. Voilà qui rappelle un peu les FFF qui officiaient il y a quinze / vingt ans.

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# TOP 5 de Jade - 14 ans # 

Coldplay In My Place


Est-il encore besoin de présenter Coldplay dont on retrouve au moins un morceau par saison de séries pour ados ? Depuis 1996 Chris Martin est à la tête d’un groupe qui égrène les tubes et continue à remplir les plus grandes salles et stades du monde. Incontournable, "In My Place" est un peu le "With or Without You" de la jeune génération.


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Arctic Monkeys - From the ritz to the rubble


Même si les Arctic Monkeys convainquent un peu moins album après album, les rockeurs anglais sont depuis 2002 à l’origine de quelques-uns des meilleurs tubes pop rocks. Dans le cœur des ados ils prennent en quelque sorte la relève deColdplay dans un style nettement plus énergique et moins guimauve. 

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Skip The Use - Ghost
Skip The Use forcément... encore et encore. C’est avec ce morceau que le groupe a su charmer tous les adolescents de France dans un style musical qui n’est pas des plus évidents pour des 12/15 ans. L’effet ravageur de la chorale enfantine sans aucun doute !

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Shaka Ponk - French Touch Puta Madre




Shaka Ponk est un groupe français d’électro rock festif qui enthousiasme pas mal de monde (jeunes ou moins jeunes d’ailleurs). C’est coloré et remuant : de quoi plaire à de nombreux adolescents. "French Touch Puta Madre" est extrait d’une version inédite de leur deuxième album Bad Porn Movie Trax paru en 2010. 

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Metric - On a Slow Night live
La boucle est bouclée avec les canadiens de Metric et cette fois un extrait deOld World Underground, Where Are You Now ? album sorti en 2003. L’effet magique Emily Haines encore et toujours.

vendredi 28 décembre 2012

Wax Idols - Sound of a Void

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Photo : Patrick McCracken
Single extrait du LP à venir Discipline & Desire

Sortie prévue le 26 mars 2013 chez Slumberland Records
Originaire d’Oakland (Californie), Wax Idols (groupe majoritairement féminin) a sorti en 2011 un premier LP No Future particulièrement prometteur. Avec des titres à la croisée d’une énergie garage-punk et de mélodies indie-pop, le groupe a su conquérir bon nombre d’auditeurs et de spectateurs. A sa tête une femme complexe et étonnante : Hether Fortune (interview récente à lire sur Nosey). Cette année 2012 Wax Idols a réalisé un unique EP 7"Schadenfreude en copies limitées. Il faudra attendre 2013 pour le second album qui s’annonce légèrement éloigné de No Future. Un premier extrait "Sound of a Void" est d’ores et déjà en écoute sur le net.
La suite au printemps 2013.

mercredi 12 décembre 2012

PAPA - Put Me To Work


Single autoproduit paru en 2012
Certains avaient peut-être eu vent des PAPA fin 2011 lors de la sortie de leur toute première réalisation : l’EP A Good Woman Is Hard To Find réalisé à 500 exemplaires. Voilà qui rappelait déjà un je-ne-sais-quoi des groupes de rock sombre new-yorkais de ces dernières années.
Le duo, originaire de Los Angeles, revient avec un single autoproduit "Put Me To Work" bien corrosif et surtout prometteur. PAPA prépare une longue résidence pour 2013 en espérant un album à venir très vite.


dimanche 9 décembre 2012

PAWS – Cokefloat !



Album réalisé le 08 octobre 2012 chez Fatcat Records
Pour leur première réalisation, les trois gaillards écossais de PAWS nous la jouent revival 90’s à gogo. Ils ont beau vivre du côté de Glasgow c’est plutôt vers les States nineties époque garage pop rock que l’album Cokefloat ! nous ramène. Sympathique décalage de générations pour se replonger dans des ambiances légères et nerveuses. L’ensemble reste très juvénile, les treize pistes ne sont pas des plus transcendantes. Pourtant on ne boude pas son plaisir à se replonger dans ces quelques sonorités adolescentes. A écouter en marchant ou se roulant dans la neige : parfait pour une petite dose de bonne humeur !


“Bloodline” live at Meneer Malasch Art Gallery, Amsterdam

samedi 1 décembre 2012

Then Comes Silence - Then Comes Silence


Album réalisé le 07 novembre 2012 chez Novoton

Du côté de Stockholm la musique se veut délicieusement noire. Les suédois deThen Comes Silence (formation toute récente) sortent un premier album dont on devrait entendre parler dans les semaines à venir. Then Comes Silence s’inspire d’univers shoegaze et noise-rock aux ambiances légèrement gothiques. Les morceaux de ce premier LP accrochent par leur capacité à raviver quelques bons vieux plaisirs morbides. Rien de bien innovant pour un album malgré tout fort séduisant.


samedi 24 novembre 2012

Thee Silver Mt. Zion Memorial Orchestra - La Laiterie, Strasbourg (20/11/2012)


Quelle aubaine ce quinzième anniversaire du prestigieux label canadien Constellation Records ! Pour l’occasion les signatures les plus emblématiques du label ont sillonné une bonne partie des capitales européennes. Thee Silver Mt. Zion Memorial Orchestra assurait 3 dates françaises dont Strasbourg... quelle aubaine*bis* !
La Laiterie club était ce mardi soir particulièrement bondée réservant un accueil plus que chaleureux à Matana Roberts, ravissante saxophoniste nous ramenant aux origines des musiques afro-américaines. La soirée s’ouvrait ainsi sur un moment tout en délicatesse et en émotions. Thee Silver Mt. Zion Memorial Orchestra tournent actuellement à quatre. Quel plaisir de retrouver Efrim Menuck et ses bouclettes une nouvelle fois sur une scène strasbourgeoise ! Le concert fut comme de coutume intense malgré l’effectif réduit. Chanceux public provincial : pas moins de 7 morceaux furent joués (contre 5 l’avant-veille à la Maroquinerie, Paris). "What We Loved Was Not Enough", extrait du tout dernier EP The West Will Rise Again, ouvrait le set. Il faut savoir pour les profanes qu’un morceau de Thee Silver Mount Zion c’est grosso modo une bonne dizaine de minutes de chamboulements en tout genre et une montée en puissance émotionnelle qui font qu’à la fin de chaque titre le retour à la réalité est parfois délicat. Mais Efrim a une astuce pour accompagner les intermèdes : son rituel des questions posées au groupe entre chaque morceau. Petit moment comique au milieu de cette grande messe "noise/post-rock" où quelques petits malins demandent tour à tour si la maman d’Efrim est au courant pour sa coiffure ou pourquoi le groupe nous demande de leur poser des questions. "Je ne sais pas pourquoi on vous demande de nous poser des questions." répond malicieusement le leader bouclé. Entre le quasi inédit "Take Away These Early Grave Blues" (écrit à l’arrache en février 2012) et d’autres morceaux d’anthologie comme "Horses In The Sky" et l’incontournable "13 Blues for Thirteen Moons" [Ce titre à lui seul faisait de cette soirée : THE concert.] , autant dire que c’est une setlist riche et intelligente qui fut proposé. On pourra toujours chipoter en comparant avec quelques concerts précédents voire oser l’analogie avec l’inégalable Godspeed You ! Black Emperor (formation initiale d’Efrim Menuck), un concert de Thee Silver Mt Zion Memorial Orchestra demeure un moment rare dont le souvenir s’ancre à jamais dans nos mémoires.

What We Loved Was Not Enough joué à La Maroquinerie, Paris l’avant-veille.
What We Loved Was Not Enough joué à La Maroquinerie, Paris l'avant-veille.
 Setlist du concert de La Laiterie :
- What We Loved Was Not Enough 
- Take Away These Early Grave Blues 
- Horses In The Sky 
- Black Waters Blowed / Engine Broke Blues 
- ’Piphany Rambler 
- 13 Blues for Thirteen Moons 

Encore : 
- Psalms99

dimanche 18 novembre 2012

The Cactus Channel – Haptics



Album sorti le 03 août 2012 chez Hopestreet Recordings
Ils sont (très) jeunes, ils sont dix, ils sont australiens et se nomment The Cactus Channel. On les croirait issus des 70’s alors qu’ils appartiennent à la génération des années 2000. Supergroupe funk, 6 d’entre eux ont composé les 10 morceaux de leur debut album Haptics. On y retrouve un groove classique qu’apprécieront les amateurs de soul-funk américaine et de rythmes rappelant les époques James Brown & Co. A ces illustres influences s’ajoutent la ferveur et l’insouciance de ces encore teenagers. Voilà qui s’écoute avec curiosité même pour les personnes généralement hermétiques à ce style musical.




samedi 10 novembre 2012

Temples - Shelter Song 7"


Debut single dont la sortie est prévue le 12 novembre 2012 chez Heavenly Recordings
Temples est un duo neo psychédélique qui vient d’Angleterre. C’est un peu la chouette découverte de cette fin 2012 avec un single 2 titres qui nous plonge dans des ambiances psyché pop enthousiasmantes d’il y a quelques décennies. "Shelter Song" et sa B-side "Prisms" possèdent, malgré ses arrangements vintage, l’efficacité mélodique de bons morceaux pop rock actuels. Un album est d’ores et déjà prévu pour 2013.




dimanche 4 novembre 2012

Animal Collective - La Laiterie, Strasbourg (03/11/2012)


Après une prestation parisienne remarquée lors du Pitchfork festival la veille, c’est un public strasbourgeois chanceux qui pouvait profiter des américains d’Animal Collective dans une Laiterie généreusement remplie. Le groupe est redevenu quatuor depuis le retour de Deakin auprès de ses compagnonsPanda Bear (dont les albums solos sont des petites merveilles), Geologistmuni de sa fameuse lampe frontale et l’étonnant Avey Tare. Une fois de plus ce n’est pas un concert au rabais auquel nous avons eu droit puisque (à moins que ma mémoire me joue des tours) nous avons eu la même setlist que celle qui fut jouée la veille dans la capitale.La scénographie étant elle aussi identique puisque nous étions plongés dans une bouche béante avec ses grosses dents lumineuses rappelant la pochette dernier album du groupe Centipede Hz. Depuis toujours les visuels (pochettes et scènes) sont confiés àAbby Potner sœur d’Avey Tare : à voir ICI les secrets de cette gigantesque bouche scénique.

Alors est-ce dû à cette bouche à la cavité animée et aux dents lumineuses ou au retour à 4 musiciens sur scène... cette prestation m’a semblé nettement plus vivante et enjouée que celle à laquelle j’avais assisté il y a quelques années au Bataclan. Le groupe ne prend plus des allures d’autistes statiques : Deakin etAvey Tare osant même quelques déplacements en milieu de scène. Beaucoup de morceaux du dernier album ont été joués avec après un démarrage léger sur "Rosie Oh", la première bourrasque de la soirée au son du tubesque "Today’s Supernatural". Comme l’assène Avey Tare sans répit :"Come on let-let-let-let-let-let-let-let-let-let-let-let go !" Alors c’est donc parti pour plus d’heure trente d’introspection dans l’univers si particulier d’Animal Collective. De "Wide Eyes" jusqu’à "Monkey Riches" en passant par le toujours entrainant "Honeycomb", les géniaux new-yorkais revisitent leurs titres récents et plus anciens en leur apportant des détails dans les textures et les arrangements live qui font le bonheur de ceux qui prennent la peine de s’imprégner de ces sonorités audacieuses et de se plonger sans retenue dans chacun des morceaux qui sont joués. Il existe de nombreux anti Animal Collective pour qui le groupe est depuis toujours surestimé, chouchou de Pitchfork qui les encense exagérément à chacune de leur réalisation. Si le doute peut subsister à l’écoute de leurs diverses réalisations, sur scène le groupe se révèle d’une efficacité redoutable distillant avec finesse leurs sonorités bizarro-complexes tout aussi captivantes sur des titres remuants que sur les morceaux nettement plus calmes. Alors oui jusqu’à l’interprétation d’un "Brother Sport" à l’introduction magistrale, le public était plus dans une forme de communion sage que dans une transe folle furieuse. Il aura fallu cet avant-dernier morceau avant les rappels pour que la Laiterie et son public s’agite dans tous les sans pour sautiller de concert avec un Arvey Tare ayant pris place au milieu de la scène.
"Peacebone" marquera la fin du concert permettant ainsi à tout le monde de reprendre ses esprits. Il y aura trois titres en rappels : "Cowebs" extrait de ce qui est pour moi l’une des meilleures réalisations du groupe : l’EP Water Curse. Histoire de remettre un peu de folie, le groupe enchainera avec l’énergique "My Girls" que beaucoup espéraient. Le concert s’achèvera finalement avec "Amanita" : choix étonnant. J’aurais trouvé plus judicieux d’inverser avec "My Girls" pour faire remonter tout doucement la tension et terminer avec la folie furieuse d’un morceau tout en agitation. J’avoue que même si "Amanita" est un titre intéressant, il y a eu un effet soufflé qui retombe un peu regrettable. Cela reste un détail pour un concert de très bon cru qui me conforte dans l’idée que les 4 bonshommes d’Animal Collective sont en tout point géniaux !

Setlist (selon mon souvenir à corriger le cas échéant)
- Rosie Oh
- Today’s Supernatural
- Wide Eyed
- Applesauce
- Honeycomb
- Lion in a Coma
- Moonjock
- Pulleys
- New Town Burnout
- Monkey Riches
- Brother Sport
- Peacebone

Rappels
- Cobwebs
- My Girls
- Amanita

vendredi 2 novembre 2012

Møller-Plesset + ChooChooShoeShoot - Stimultania, Strasbourg (01/11/2012)


Photo Noisy Town

En ce jour férié et cette veille des morts, il y avait pourtant une belle vitalité hier au Stimultania grâce à une programmation de choix proposée par l’association Kloser. Les rennais de Møller-Plesset démarraient la soirée au son d’un math rock noise puissant. Les deux chanteurs aux timbres particuliers offraient chacun une tension unique aux différents morceaux interprétés secouant ainsi efficacement le public du Stimultania. Le groupe officie depuis déjà de nombreuses années et a l’expérience de la "scène" : ça se sent, ça s’entend. Bel enchainement de titres auquel s’ajoute une puissance tortueuse et redoutable.
* * *

Photo Noisy Town

ChooChooShoeShoot viennent de Nantes. L’idéal est de les découvrir en live tant on n’imagine pas la fureur déjantée qui se cache derrière l’apparence bien sage de ces lascars. Derrière un look BCBG jupe, talons, chemisier blanc, la délicieuse chanteuse se révèle une tigresse impressionnante. Totalement habitée par les guitares acérées, les riffs entêtant et la rythmique tranchante de ses compagnons de jeu, la jeune femme délivre des interprétations féroces.ChooChooShoeShoot captive un public sous le charme d’une formation un peu timbrée assurant un set d’une qualité rappelant les meilleurs groupes de rock brut et oppressant.

jeudi 1 novembre 2012

Zombina and the Skeletones - That Doll... Just Tried To Kill Me !


Réalisé le 31 octobre 2012 disponible via Bandcamp

Zombina and The Skeletones viennent de Liverpool et sévissent depuis 1999 sous différents line up. Les membres actuels sont les réjouissantsZombinaDoc Horror, Kyle K’ThuluBen Digo et X-Ray Speck. Les amateurs d’horror garage punk pourront apprécier l’EP sorti hier [il ne pouvait en être autrement]. Alors histoire de prolonger l’ambiance halloweenesque de la veille quoi de mieux que de se plonger dans les 5 titres [En fait 4 puisque "Ginferno" est proposé en version surf (géniale) ou lounge] de That Doll... Just Tried To Kill Me !. Léger, léger et déjanté !


samedi 27 octobre 2012

Haunted Leather - Red Road



Album réalisé le 20 octobre 2012 disponible à l’achat via Bandcamp

Sortie prévue en vinyles 250 copies

Ah ah ah ! Finalement l’album d’Haunted Leather n’aura mis que quelques petits mois à sortir depuis la découverte du morceau rock psychédélique "Indian Road" l’été dernier. Ce sont 7 titres salement habités que les petits gars du Michigan nous proposent. Red Road pourrait être la confluence entre les ambiances sombres et mystiques des légendaires The Doors et l’essence même d’un rock garage lourd et prenant. Il y a véritablement de belles pépites dans cette première réalisation ne serait-ce que pour l’entêtante ligne de basse de "Diamond Sleep" dont beaucoup ne se lasseront pas.



En images qui bougent :

samedi 13 octobre 2012

Letting Up Despite Great Faults - Untogether



Album réalisé le 09 octobre 2012 disponible à l’achat (vinyles, numérique) via Bandcamp

Letting Up Despite Great Faults est un groupe originaire d’Austin (Texas) qui s’est formé en 2006 mais que l’on aurait très bien pu apprécier dans nos chères années 80’s. Anecdote amusante : deux titres anciens sont apparus dans les BO de séries teenage : "Disasters Are Okay" dans un épisode 90210 et "Teenage Tide" pour Les Frères Scott. Amateurs de dream pop et d’univers shoegaze léger, si vous avez raté le coche en 2009 lors de la sortie du premier album du groupe, voilà de quoi vous rattraper. Nettement moins poussif et plus aérien que The Pains Of Being Pure At Heart, les morceaux d’Untogetheroffrent un revival d’envolées de guitares, de nappes de synthé et de jeu de basse qui ont fait le bonheur des jeunes années de la plupart des quadras. Les mélodies sont sympathiques, un peu gnangnan sur certains titres. Tout n’est pas extraordinaire mais pour le simple plaisir de retrouver des ambiances heureuses et éthérées, l’écoute vaut le détour.


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vendredi 5 octobre 2012

METZ - Wet Blanket


Second single extrait du debut album prévu le 09 octobre 2012 chez Sub Pop Records

Un trio canadien de Toronto qui s’appelle METZ c’est déjà pas banal. "Wet Blanket” est le second single extrait d’un premier album qui sortira dans les tous prochains jours. Voici donc un morceau qui secoue efficacement le popotin. "Wet Blanket" fait preuve d’une puissance noise pop qui séduit dès les premiers accords et qu’on se plait à repasser en boucle. A suivre.


dimanche 30 septembre 2012

Electric Electric - La centrale


Quand en 2008 sortait leur premier album Sad Cities HandclappersElectric Electric avait surtout le statut de groupe atypique au sein du label strasbourgeois Herzfeld. Bien vite, grâce notamment à leurs très nombreux concerts, le trio a su s’imposer, du public lambda jusqu’aux oreilles les plus aguerries, parmi les formations hexagonales qui comptent et percutent durablement. Autant dire que la sortie imminente du second album, Discipline proposé via HerzfeldKythibongAfricantapeet Murailles Music, était espérée depuis longtemps avec une impatience réelle. En attendant la date libératrice du 3 octobre prochain, il reste encore quelques heures pour profiter d’une écoute complète de Discipline via le site Mowno. Les plus chanceux, qui seraient du côté de la capitale alsacienne ce vendredi, pourront quant à eux profiter des morceaux live lors de la Release Party proposée par l’association Radical Câlin le 05 octobre prochain au Molodoï (Strasbourg). Soirée sans aucun doute exceptionnelle vue la puissance des nouveaux morceaux et le cadre local qui offre toujours des concerts d’Electric Electric assez démentiels. Mais séchez vos larmes, futurs absents du 05/10, de nombreuses autres dates sont prévues pour les mois qui viennent. Concernant l’écoute découverte, quand le carrosse Mowno redeviendra citrouille ce soir, il restera en vidéo le premier extrait "La centrale" à dévorer sans modération.


samedi 29 septembre 2012

Josh Homme – Nobody To Love

Oh OH OH ! Du Josh Homme tout nouveau tout beau. Rien de mieux pour débuter un excellent w.e.! Alors que les Queens Of The Stone Agetravaillent à la réalisation de leur sixième album digne successeur, espérons-le, d’Era Vulgaris sorti en 2007, Josh Homme s’égare du côté des B.O. AvecDavid Sardy il signe un morceau, "Nobody To Love", que l’on peut entendre lors du générique de fin du film de David Ayer : End Of Watch. En attendant de profiter de la voix de Josh dans les salles obscures de l’hexagone, c’est via Youtube que l’on peut découvrir ce morceau inédit.